« Le dernier lointain » et « Weizmann II » d’Aaron Zeitlin – En attendant Nadeau


La traductrice, Batia Baum, y déploie une fois de plus son admirable savoir-faire, depuis les premiers poèmes, d’inspiration plutôt lyrique, jusqu’aux poèmes de la période post-génocidaire, que Zeitlin lui-même avait répartis entre ses deux volumes intitulés « poèmes de l’Anéantissement et poèmes de la foi ».



Fantaisie bouffonne à la Ubu mais parfois aussi cruellement référentielle, la pièce déroule quelques lieux symboliques, entre diaspora et « terre promise », peuplés de personnages-marionnettes, représentant à gros traits, excessivement satirisés, les lieux communs d’un antisémitisme à la fois caricatural et outrancièrement ordinaire. 

Lire l’article de Carole Ksiazenicer-Matheron sur le site du journal En attendant Nadeau.

« Ma première histoire d’amour » de Moyshe Nadir – Sipourim VeShirim


Ce qui m’a frappé dans cette nouvelle, c’est son contexte. Au moment où il l’écrit, Moyshe Nadir est newyorkais et communiste (et même antisioniste). Il est entré résolument dans la modernité et écrit des articles cinglants dans des journaux communistes. Quand il décrit un jeune garçon timide, suivant une éducation religieuse traditionnelle en Europe, habillé de manière traditionnelle, jurant sur ses tsitsit, il décrit une personne complètement opposée à celle qu’il est devenu.


Lire la critique de Nicolas Legrand sur son blog Sipourim VeShirim.